« Aujourd’hui, beaucoup de gens autour de moi connaissent TRIAL »
Portraits de bénévoles #6
Depuis 2018, 12 bénévoles sont exclusivement dédiés à la traduction du site de TRIAL International. Pour les remercier de leur engagement précieux, la série « Portraits de bénévoles » leur donne la parole. Ici, Apolline Bonfils explique comment TRIAL s’est démarquée des autres opportunités de bénévolat.
« Je suis bénévole chez TRIAL depuis 2016. Je revenais d’un an d’études en Irlande et je cherchais à m’investir, si possible en pratiquant mon anglais. Mais la position des organisations ne me plaisait pas toujours, ni les missions proposées. Par ailleurs, mes études m’empêchaient de me déplacer.
A cette époque-là, j’utilisais la documentation de TRIAL International pour mes études en droit pénal international et en droit international humanitaire. C’est en parcourant son site que j’ai vu les offres de bénévolat. J’ai directement postulé, puisque j’admirais vraiment le travail de TRIAL et commençais à bien connaitre l’organisation.
La traduction était la forme d’engagement idéale car j’avais une bonne connaissance des termes juridiques, et cela me permettait de maintenir mon niveau d’anglais. De plus, les textes que l’on m’a fait traduire depuis m’ont permis de me tenir informée sur des sujets dont j’ignorais parfois l’existence. »
Une passion pour les droits humains
« J’ai toujours aimé mes études de droit mais je n’y trouvais pas vraiment ma voie… jusqu’à ce que je parte en échange universitaire en Irlande, à Trinity College, où j’ai étudié les droits humains sous différents aspects. Cette année à tout changé pour moi : j’avais découvert ma passion !
A mon retour, j’ai donc entrepris un cursus en droit international, spécialisé en droit de la reconstruction des États en période post-conflit. C’est à ce moment que j’ai rejoint TRIAL International.
Depuis, je me suis spécialisée sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, j’ai habité en Tunisie, au Liban et en Allemagne. Aujourd’hui, je travaille dans une ONG basée au Conseil de l’Europe à Strasbourg (France), sur des projets de coopération avec les pays du pourtour méditerranéen. »
Toucher un large public
« Ce que j’aime chez TRIAL, c’est sa mission de « vulgarisation juridique ». En résumant les affaires, elle les rend accessibles au grand public et leur portée devient bien plus large. Si je partage sur les réseaux sociaux une décision juridique, très peu de personnes vont s’y intéresser car il est bien trop long et complexe. C’est différent lorsque je publie un article écrit par TRIAL : Ils sont très accessibles, et très bien expliqués en ne gardant que l’essentiel. Souvent, des personnes étrangères au domaine juridique partagent l’article ou me posent des questions dessus. Cela permet à mon sens de donner une véritable visibilité aux situations de violations des droits humains.
C’est également un défi pour les traductions : il faut conserver les détails de chaque document mais le résultat doit également être lisible, donc ne pas traduire au mot à mot. Grâce à cela, j’ai pu affiner mon style rédactionnel et mon vocabulaire. »
Un bénéfice mutuel
« Le personnel de TRIAL qui nous envoie les traductions est réellement à l’écoute, et veille à la fois aux intérêts de l’organisation et aux nôtres en tant que bénévoles. Ainsi, j’ai pu indiquer quels sujets m’intéressaient le plus afin que les traductions qui s’y rapportaient me soient envoyées en priorité. De même, si je traverse une période chargée, je peux en avertir les responsables qui s’arrangent avec les autres traducteurs.
Enfin, je pense que mon bénévolat est un atout professionnel. Vu de l’extérieur, un engagement à long terme est indicateur de confiance. Et lorsque j’évoque TRIAL, beaucoup de gens connaissent l’organisation et la portée de son engagement ! »