La justice au temps du coronavirus : comment une pandémie globale affecte les victimes des crimes les plus graves
Dans une nouvelle publication, TRIAL International analyse les répercussions du coronavirus sur la lutte contre l’impunité et la quête de justice. Intitulé La justice au temps du coronavirus, le document passe en revue les conséquences multiples et parfois indirectes de la pandémie sur les bénéficiaires de TRIAL International à travers le monde.
Dans la communication qui entoure la pandémie de coronavirus, il ne semble y avoir que des urgences : urgence sanitaire, urgence économique, urgence sociale, etc. Tous ces aspects sont indéniablement importants, mais aucun ne peut être résolu sans être ancré dans le bien le plus élémentaire de tous : les droits humains.
La justice a un rôle à jouer dès à présent
Le contexte d’urgence sanitaire s’est déjà montré propice aux abus. Des États autoritaires foulent au pied les droits de leurs citoyens, font un usage disproportionné de la force et passent des lois liberticides ; des acteurs non-étatiques commettent les pires crimes, misant sur le chaos ambiant pour échapper à la justice.
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Philip Grant, Directeur exécutif de TRIAL International, met en garde : « La lutte contre l’impunité ne saurait attendre la fin de la crise. La justice a un rôle unique et vital dès à présent, pour la protection de tous et surtout des plus vulnérables. »
Malheureusement, les systèmes judiciaires à travers le monde sont eux-mêmes directement impactés par la situation extraordinaire. La justice au temps du coronavirus examine trois aspects de la justice internationale affectés par le coronavirus : l’augmentation des risques de violations des droits humains ; la dénonciation des crimes et les enquêtes ; et la conduite de procédures juridiques.
Le document offre également un aperçu rapide de la pandémie dans les principaux pays d’actions de TRIAL International : la Bosnie-Herzégovine, le Népal, le Mexique, la Gambie, le Burundi et l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Il se conclut par une réflexion sur l’état de la société civile pendant et après la crise.