Renforcer les bonnes pratiques dans la lutte contre les disparitions forcées
Fortes de leur expérience au Mexique, TRIAL et une ONG partenaire ont remis à l’ONU une série de recommandations et de conclusions, qui serviront à l’établissement de normes pour enquêter plus efficacement sur les disparitions forcées.
Le Groupe de travail sur les disparitions forcées et involontaires est un organe des Nations Unies qui aide les familles à découvrir ce qui est arrivé à leur proche disparu. Bien que le Groupe de travail se concentre habituellement sur des pays ou des situations spécifiques, il a entrepris une étude globale sur les normes et les politiques publiques pour une enquête efficace sur les disparitions forcées.
TRIAL International est une interlocutrice de longue date du Groupe de travail. C’est pourquoi elle lui a soumis, en coopération avec l’ONG Fundación para la Justicia y el Estado Democrático de Derecho, un rapport sur la situation au Mexique. Partant de cet exemple, il dégage de bonnes pratiques et des recommandations qui pourraient être appliquées à d’autres contextes.
Parmi les thèmes abordés, le rapport préconise une interprétation large des obligations de l’État à enquêter sur les disparitions forcées ; une approche participative, incluant les proches des victimes à tous les stades du processus ; des initiatives et politiques transnationales qui facilitent les recherches et les enquêtes ; la création d’unités judiciaires spécialisées, dotées de moyens suffisants et d’indépendance opérationnelle ; et de la clarté dans les compétences et les mandats des acteurs institutionnels concernés.