«Je ne me reposerai pas tant que je n’aurai pas le corps de mon père à enterrer.»
Des mots d’Isaac Mensah, fils de Peter Mensah, l’un des 56 migrants ouest-africains tués en 2005
Alors que les Nations Unies ont réitéré leur soutien aux poursuites judiciaires des crimes commis en Gambie sous la présidence de Yahya Jammeh, le chemin vers la justice dans le pays est encore long. Au cours des cinq dernières années passées chez TRIAL International, je n’ai cessé d’être impressionnée par le courage des femmes et des hommes que j’ai côtoyé/e/s, victimes des pires atrocités, qui se battent pour que leurs droits et ceux de leurs proches soient reconnus. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas reculer, les auteurs de ces terribles crimes doivent répondre de leurs actes.
Isaac Mensah est le fils d’un des 56 migrants ouest-africains exécutés en juillet 2005, pour la plupart par les « Junglers », une unité paramilitaire placée sous les ordres de l’ancien Président gambien. Pour lui, comme pour les autres familles des victimes, il n’y aura pas de repos tant que la vérité n’aura pas été rendue et que les responsables de la mort de leurs proches n’auront pas été traduits en justice.
Chacun/e a le droit de se reconstruire et notre travail va au-delà de l’assistance juridique aux victimes elles-mêmes. Il permet à leurs familles d’apaiser les souffrances causées par l’incertitude, le deuil et la colère. Grâce à vos dons vous pouvez nous aider à poursuivre notre soutien aux personnes qui, comme Isaac, ont besoin de justice.
Les violations des droits humains sont un fléau, en Gambie et ailleurs, et ont des répercussions sur des générations entières. Dans le cas de ce massacre, les familles attendent la vérité depuis plus de 15 ans. Notre assistance est cruciale, mais votre soutien est indispensable : il permet l’accès à la justice et à la vérité !
Exceptionnellement, vous avez encore jusqu’au 20 décembre pour doubler vos dons, alors n’hésitez plus !
Merci infiniment,