«Vu leur jeune âge, répéter leur histoire devant un tribunal peut être terrible.»
Des mots de Ghislaine Bisimwa, Conseillère juridique de TRIAL International basée à Bukavu.
Au Sud-Kivu, où je travaille depuis plus de quatre ans, les exactions commises par les groupes armés qui pullulent dans la région n’ont aucune limite. Entre viols, meurtres et torture, les milices recrutent également des enfants soldats pour faire leur sale boulot. Cet enrôlement a de graves conséquences sur le développement des jeunes victimes et des répercussions à long terme, allant jusqu’à des tendances suicidaires.
Mes collègues et moi-même nous battons pour que ces enfants ne soient pas doublement affectés lorsqu’une procédure pénale s’ouvre enfin contre les auteurs des crimes. En septembre dernier, lors du procès de Chance Muhonya, le chef d’une de ces milices, les témoignages des jeunes victimes ont été préenregistrés puis diffusés durant l’audience.
Cet aspect novateur est très important compte tenu des nombreux troubles post-traumatiques dont souffrent les enfants soldats. Le suivi psychologique fait partie intégrante de notre travail et ne serait possible sans le soutien de donateurs et donatrices tel/le/s que vous !
Grâce à vous, les jeunes victimes embrigadées de force peuvent faire entendre leur voix. Votre soutien leur permet de témoigner sans crainte, d’être suivi psychologiquement et d’accéder à la justice.
En cette période festive, synonyme de solidarité et de bonté, il vous reste quelques jours pour doubler vos dons jusqu’au 16 décembre ! Engagez-vous dès maintenant et permettez à vos contributions d’avoir deux fois plus d’impact sur la vie de celles et ceux qui demandent justice !
L’accès à la justice change des vies. Votre générosité permet aux anciens enfants soldats de retrouver une stabilité et de voir leurs bourreaux condamnés.
Merci infiniment,